Les acts ont commencé avec una marche republicaine qui est parti de la place Ensatxe (centre republicaine pendant la republique). Apres marcher par les rues d'Irun est fini dans la place Urdanibia, ou a étè recu pour les sons de la Txalaparta.
La manifestation s’est déroulée aux cris de: "Jamais deux sans trois, la République une nouvelle fois!", "Hemen gaude, Errepublikaren alde", "Les Bourbons aux requins!", "Jo ta ke Errepublika lortu arte", "Juan Carlos acelera, que viene la tercera", "Juan Carlos tirano, Irun Republicano"....
Après la txalaparta, des membres de l'association ont lu un communiqué.
Bonjour à tous et à toutes.
Nous sommes ici réunis aujourd'hui pour célébrer le 79ème anniversaire de la proclamation de la II République qui eut lieu le 14 avril 1931.
Nous voulons rendre hommage à ce glorieux moment historique qui représenta une impulsion démocratique reçue avec des manifestations pacifiques de joie dans les rues d'Irun et d'Euskal Herria.
Cet hommage ne signifie pas seulement un regard vers le passé pour connaître et apprendre ce que nous fûmes, mais aussi un regard plein d'espoir vers le futur. De l'espoir dans une société démocratique et égalitaire dans laquelle les droits de l'homme se trouvent accomplis.
Une société dans laquelle on puisse bannir la corruption des pouvoirs publics, dans laquelle il existe des mécanismes légaux suffisants pour que des situations telles que le cas Gürtel ne se répètent plus.
Une société dans laquelle la justice ne poursuive et ne traque pas un magistrat pour avoir rappelé qu'il existe cent vingt mille disparus dans des fosses communes et cours de cimetières, en définitive, pour avoir mis en évidence l'existence du génocide franquiste. Une société dans laquelle la justice soit capable de juger les crimes contre l'humanité commis pendant les trois années de Guerre Civile et durant la postérieure dictature franquiste.
Une société qui se munisse d'institutions et de gouvernements qui mettent l'économie au service de la société et non pas de minorités privilégiées qui s'emploient à spéculer et gaspiller l'effort et le travail de l'ensemble de la population. Aucune aide provenant de l'argent public pour des institutions ou des entreprises privées.
Des pouvoirs publics capables de légiférer en sorte que l'argent public ne finance aucun genre d'établissement éducatif ni institution religieuse. Des pouvoirs publics capables de protéger nos enfants de la pédérastie impunie, protégée et abritée derrière des fausses valeurs par ceux qui se sont obstinés à nous sauver d'un présumé enfer. Pour un Etat effectivement laïque où aucune autorité civile assiste en tant que telle à des actes religieux et où la religion soit pratiquée seulement dans le domaine privé.
Une société qui représente le dépassement d'une institution comme la monarchie, anachronique et discriminatoire, l'exposant maximal de l'inégalité en plein XXIème siècle.
En définitive, nous retournons le regard vers le passé parce que nous voulons un futur meilleur pour nos descendants. Parce que nous souhaitons une société libre et républicaine, où aucune charge publique soit héréditaire mais élue par la volonté populaire.
En ce moment nous voulons rendre notre plus sincère hommage et remercier toutes les personnes qui se sont sacrifiées pour la République, et spécialement ceux qui sont morts dans sa défense.
Nous voulons aussi remémorer tous les compagnons qui ont assisté ces dernières années à cette célébration et qui ne se trouvent plus parmi nous, tel est le cas de Miguel Sánchez Hernández.
Pour eux tous nous poursuivrons.
Vive la République!
Vive la troisième République!
Jaime Rodriguez Salis accompagné de la journaliste Begoña del Teso, a été le chargé de hisser cette année le Drapeau Républicain. A cause des travaux dans la Plaza de San Juan, on a dû changer l'emplacement habituel de l'acte.
Les musiciens ont interprété l'Hymne de Riego, l' Eusko Gudari et l'Internationale.
Partitures de l' hymme de Riego pour bande .pdf
Pour en finir, autour de 50 personnes nous sommes réunies dans un Repas Populaire dans lequel on a bu à la santé de la III République. Voir menu
La nuit du 11, le drapeau fut arraché par des inconnus. L'Association déposa une plainte et émit un communique. On remplaça le drapeau qui resta en place jusqu'à la nuit du 14 avril, étant alors retiré dans un acte organisé par les membres de l'Association.